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ENFLAMMÉE
LA PALETTE
Anne Van der Linden est née en 1959 à Bromley en Angleterre, d'un père belge et d'une mère juive polonaise.
Son environnement l'amène à développer un imaginaire fantastique dès son enfance. Après des études littéraires, Anne peint ses premières toiles abstraites. Puis, son style figuratif si singulier commence à apparaître. Un style qui s'inscrit dans une longue tradition picturale dont on retrouve les traces dans la mythologie grecque, la peinture moyenâgeuse, le surréalisme...
À quinze ans, Anne fait une rencontre déterminante : Jean-Louis Costes. Pour lui, elle réalise de nombreux visuels (pochettes de disques, etc... ) et joue dans certaines "comédies musicales porno-sociales" qu'il dirige.
Génitrice d'images fortes et sensibles, Anne Van der Linden vit et travaille actuellement à Saint-Denis. Après de nombreuses expositions en France et à l'étranger, elle continue à déployer ses systèmes sexuels tous azimuts dans des performances, des films et surtout dans ses dessins à la plume et ses incomparables toiles.
(bio de Omer Pesquer, in "La caverne sentimentale", éditions United Dead Artists)
Des mignardises luxueuses
et scatos

Hélène Girard, qui signe le texte ci-dessous, m'a introduit à Anne Van Der Linden.

En feuilletant les catalogues de cette femme peintre, j'ai découvert un faisceau de témoignages qui ouvre un univers entier.
En cliquant sur les vignettes de gauche, vous découvrirez les textes de Jean-Louis Costes, Jean Rouzaud , June Shenfield et une chanson de Céline Galliot bien dans l'univers de "Luxe et scatologie".

Anne Van der Linden éclaire de son talent la plume de ceux qui écrivent sur elle. Je vous laisse goûter ces textes hors du commun comme des mignardises luxueuses et scatos.

Jean-Louis Costes

Jean Rouzaud

June Shenfield

Céline Gaillaud

Interview d'AVDL

Anne Van Der Linden

par

Hélène GIRARD

ci-contre, portrait d' Hélène par A.V.D.L.
sous le titre "Hélène au bidet".

Une nouvelle inédite en cliquant l'image

Fille. Image et sage. Chinoise? Cherche noises. Yeux noisette. A perdu son chat. A trouvé un chien, Toi. S'est retrouvée chez toi. Avec toi. Sans moi. Emoi. Et moi? S'est penchée. A montré ses penchants. S'est épenchée. Sans arrières pensées? Tu penses à son cul quand elle s'est penchée.
Penses-tu qu'elle y pense? Tu dépenses de Périe. Pour la séduire. La faire rire. Tu l'attires. À toi. Sur le lit. Tu la tires. Elle s'étire, jeune élastique couleur mastique. Tu l'astiques. Tu dis: les objets ont du talent quand ils brillent sous mes doigts. Tu lui mets des élastiques. Aux poignets, et aux chevilles. Tu la chevilles au corps. Au corps du lit tu la visses. Tu lis sa vie sur son corps lisse. Tu la fleures de lys petite pute. Tu la disputes. À un rival imaginaire. J'arrive.

Il y a du corps dans l'air. Colère. Encore un corps dans mon lit! Tu dis; c'est un colis de Hong Kong. Et tu la ficelles, la fille, celle qui m'a pris mon lit. C'est elle, tu dis, lâche. Laisse-la, je dis. Es-tu attaché à elle? Tâche d'être sage. Je t'attache. À elle. Je vous attache. Dos-à-dos. On dirait deux ados. J'adore vos corps. Elle s'endort. Elle rêve. Je la pince pour la renifler. C'est la réalité. Je la mate, la réalité. Son teint mat. Tu m'attends. Au tournant de tes tourments. Je te lèche au passage. Du temps. Je te pourlèche l'impasse. Tu te plisses. Tu m'empêches de passer? Je te pisse au lit, dans tous les replis. La fille pâlit. Je l'empale. Elle défaille. Me fatigue. Il n'y a que mâle qui m'aille.
Vous êtes tout mouillés. Tout mous. Deux mariés tout mari. Je ris. La mare de pisse me fait marer. Me fait mouiller. La marée monte entre mes cuisses. Ma moule défie la moue de la fille, Ma main se fiance à mes seins. Aux siens. Je m'assieds contre ses lèvres. Les quatre. Je les écarte. Elle lève des yeux de bonne élève, Tu t'élèves contre nous. Contre nos cons qui se cognent. Contre nos vies qui se livrent. Ivres qui se laissent vivre. Je te délivre. Je te libère de tes liens. Viens. Bien loin.

Fente éventrée de bas en haut. Ventre éreinté de haut en bas. Haut les cœurs. Haut-le-coeur. Le cœur du corps qui crie encore. Pas mourir encore pas d'accord, le corps en accordéon qui cambre sa musique interne, qui s'externise au son du cors. Pas mort le cœur désaccordé mais pas mort, le petit chat. Chat qui dort n'amasse pas mort. Chacun son corps, chacun son cri, chacun son hara-kiri dans la nuit.
Ta queue se perd dans les entrouvertes. Elle a peine à être maître de, l'être qui palpite au cœur du ventre éreinté trempé trépidant.

Ton corps défait. Désaffection affectée. Déféquons les affects. Offusquons les cons. Fais ce qu'il te plaît. Sans mais. Mets ta main sur mon cul. Mets ton cul sur le mien. Bénis mon cul. Oui Oui. Bouche-m'en un coin. Débite-moi. Débouche sur moi. Habite- moi. Je t'invite. Mets ta bite aux bons endroits. Partout. Là où on s'en fout plein la vue, là où on y voit plus.
Chien. Sois mon chien. Mords bien. Je te dresse la bite. Je t'enlace. Sans laisse. On ne s'en lasse pas. Tu me blesses, me baises. Je t'érige en monument. Énorme déforme les normes de nos corps. Tentaculaires. Étire mes tubes. Pétris mes tubercules. Bois-moi. Aboie, Hercule. Aboyons en cœur, en forme de cœur, un hymne aux boyaux.
On s'entend comme chien et chatte en chaleur. Tu t'acharnes. Tu décharges.
Tu me décharges de ma chair.

Vous pouvez lire une nouvelle inédite d'Hélène Girard, en cliquant le tableau "Hélène au bidet".

D'autres gravures ou tableaux d'Anne Van Der Linden sont présentés dans les textes liés aux vignettes et dans la nouvelle de Jeanne Cordelier.

En cliquant sur l'image de présentation, Anne enflammée, vous pourrez directement accéder à son site personnel.

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