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Freud
Freud
FREUD / Emmanuelle
ARGENT = CACA
Freud peut paraître austère,
c'est pourquoi je le confronte à une Emmanuelle réelle, sadomaso qui s'exhibe sur le net, dont les textes ont une grande qualité.

Un lien est fait avec son site, à la fin de sa colonne.
Excréments = cadeaux = bébé = pénis

Freud, dans une lettre à Fliess en 1897, faisait allusion à l'association dans l'inconscient de l'argent aux excréments. Plus tard, il étend la constellation associative pour y inclure les cadeaux, les bébés, le pénis. Le plaisir de l'enfant à la défécation qu'il appelle érotisme anal, par le degré de liberté donné à son expression, a une capacité à déterminer certaines tendances caractérielles chez l'adulte. Une trop grande répression ou une condamnation de ce plaisir peuvent éventuellement se traduire par une triade d'obstination, d'organisation compulsive, et d'avarice, tandis qu'une expression trop permissive favorise une générosité expansive.

Sandor Ferenczi, un de ses disciples, a développé l'idée caca = argent. Le texte qui suit lui est dû.

"Il n'y a plus qu'un pas à franchir pour que l'assimilation des fèces à l’argent soit complète. Bientôt les cailloux commencent à blesser le goût de 1'enfant pour la propreté - il aspire à quelque chose de plus propre - et cela lui est offert par les pièces de monnaie brillantes, à l’estime desquelles contribuent aussi, naturellement, le respect que les adultes témoignent pour l'argent, ainsi que la possibilité séduisante d'arriver à obtenir par ce moyen tout ce qu'un cœur d'enfant peut désirer.

A l'origine, ce ne sont pourtant pas ces considérations purement pratiques qui interviennent mais la joie de rassembler, d'amasser et de contempler les pièces de métal brillantes ; de sorte qu'ici encore les pièces de monnaie sont estimées plus comme objets en eux-mêmes dispensateurs de plaisir que pour leur seule valeur économique.

L’œil prend plaisir à voir leur éclat et leur couleur, l'oreille à entendre leur tintement métallique, le toucher à jouer avec ces petits disques lisses et ronds ; seul l'odorat reste bredouille, tandis que le goût doit se contenter de la saveur métallique faible mais bien particulière de la monnaie.

A ce moment-là, le symbole de l'argent est en gros parvenu au terme de son développement. La jouissance liée au contenu intestinal devient plaisir procure. par l’argent qui, nous l'avons vu, n'est rien d'autre que des excréments désodorisés, déshydratés et devenus brillants. Pecunia non olet.

Entre-temps la faculté de penser s'est développée, elle a progressé sur la voie de la logique, si bien que l’intérêt symbolique pour l'argent va s’étendre chez l'adulte non seulement aux objets possédant des caractéristiques physiques analogues mais à toutes sortes de choses qui, d'une certaine manière, signifient valeur ou possession (papier-monnaie, actions, livret de caisse d'épargne, etc.).

Cependant, quelle que soit la forme prise par l'argent, le plaisir procuré par sa possession trouve sa source la plus profonde et la plus féconde dans la coprophilie. Toute sociologie ou économie nationale qui examinera les faits sans préjugés devra compter avec cet élément irrationnel.

Les problèmes sociaux ne pourront être résolus qu'en produisant au jour la psychologie effective des êtres humains ; des spéculations sur les seules conditions économiques ne mèneront jamais à rien.

Une partie de l'érotisme anal n'est même pas sublimée et subsiste sous ses formes de manifestation primitives. Même l'homme normal le plus civilisé porte à ses propres fonctions d’évacuation un intérêt qui se trouve en étrange contradiction avec l'horreur et le dégoût qu'il manifeste s'il vient à voir la même chose chez autrui ou à en entendre parler.

Comme on sait, les étrangers et les races étrangères ne peuvent " se sentir ". Mais en plus de cette survivance, il y a aussi un retour de ce qui est à proprement parler dissimulé derrière le symbole de l'argent. Les troubles de la défécation consécutifs à une atteinte au complexe de l'argent, que Freud a été le premier à observer, en sont des exemples.

Un autre exemple, singulier mais que j’ai remarqué à maintes reprises, nous est fourni par certaines personnes qui se montrent économes en ce qui concerne le changement de leur linge de corps de façon disproportionnée à leur niveau de vie. Cette parcimonie recourt donc en définitive au caractère anal pour regagner une partie de l’érotisme anal (tolérance pour la saleté).

L'exemple suivant est encore plus frappant : un patient qui prétendait n'avoir aucun souvenir de manipulations coprophiles racontait spontanément un peu plus tard qu'il aimait particulièrement les pièces de cuivre étincelantes et qu'il avait inventé un procédé original pour les faire briller : il avalait la pièce puis fouillait ses matières fécales jusqu'à ce qu'il la trouve, devenue bien brillante durant son passage dans les intestins.

Le plaisir suscité par un objet propre devint dans ce cas le prétexte à la satisfaction de l'érotisme le plus primitif. Il est assez remarquable que ce patient ait pu se leurrer lui-même sur la signification réelle de son comportement, pourtant transparente.

Ces exemples étonnants mis à part, on peut fréquemment observer dans la vie quotidienne le plaisir érotique pris à accumuler, à amasser de l'or et autres pièces de monnaie, à "trifouiller " voluptueusement dans l'argent. Beaucoup de gens signent aisément un document qui les engage à payer d'importantes sommes d'argent et font facilement de grandes dépenses en billets de banque, mais ils se montrent étrangement réticents dès qu'il s'agit de débourser des pièces d'or ou même le moindre sou. Les pièces de monnaie leur "collent " littéralement aux doigts. (Cf. l'expression "capital liquide ", et son contraire " argent sec " qui serait utilisé en Franche-Comté.)


Sandor Ferenczi

Emmanuelle, 29 ans

Ce que je préfère

- Le latex

- La dilatation anale durant de longues périodes

- Le travail des seins durant de longues périodes également

- Le jeu permanent qui se poursuit en dehors des séances (règles, défis, tenues)

Mes partenaires

- Mon meilleur ami m’a fait découvrir la SM lorsque j’avais 20 ans

- Cet ami m’a initiée deux ans plus tard

- Deux amants ont essayé de me dominer dès lors que je leur ai avoué mes goûts

- Je suis ma meilleure maîtresse pour le moment et la plus assidue

Ce que j’ai connu

Le jeu exploitable par les objets en ma possession

Le défi lié à la découverte de nouvelles limites (extérieur, en présence d’amis à leur insu)

La cire chaude sur les zones érogènes

La fessée

La position commandée par le maître

Le suivi régulier de mon physique

La nécessité d’acheter l’équipement nécessaire à mes désirs et à ceux de mes partenaires

La contrainte, l’immobilisation (sur chaise, table basse, au plafond)

La mise sous film plastique alimentaire

La honte (supplier d’être libérée, être obligée de s’exhiber, le port de la laisse et du collier)

La salissure (uriner alors que j’étais emballée par un film alimentaire étanche et être laissé ainsi pendant de longues périodes)

Le contraste
(changement d’attitude du maître, obligation d’avoir un comportement me rappelant ma condition de soumise : porte-jarretelles et bas sous une jupe trop courte, seins nus sous un chemisier transparent devant des personnes de ma connaissance, sortir avec un plug entre les fesses pour une soirée entre amis nue sous une robe, donner des cours particuliers à des élèves vêtues d’une robe décolletée quelques minutes après que mon partenaire ait éjaculé sur ma poitrine et m’ait commandé de l’étaler puis de le laisser sécher)

Ce que j’aimerais mieux connaître ou découvrir

Le bondage

La micro-électricité sur les zones érogènes

Ce que j’ignore…


Ce que je ne veux pas connaître

La zoophilie

Toute expérience impliquant des choses définitives

Hors jeu

J’aime la littérature, la musique, le cinéma

J’aime la natation, le tennis, mais ne pratique pratiquement pas

- J’aime séduire

J’aime que l’on pense à moi et que l’on s’occupe de moi

J’aime la lingerie

J’aime écrire

Pourquoi ?

Parce que je suis convaincue d’avoir la capacité pour être une bonne chienne.

J’aime être excitée. J’aime exciter.

J’aime être troublée. J’aime contenter.

Je ne peux m’empêcher de revenir vers le jeu.

J’ai besoin d’aller toujours plus loin.

Je ne peux plus me contrôler lorsque je commence à jouer.

J’aimerais devenir le jouet d’un maître intelligent et sensible.

Qui me comprenne et qui sache comment me faire plaisir et déplaisir.

Qui sache maintenir l’équilibre fragile qui me donne envie d’arrêter et de revenir.

Qui puisse m’humilier et m’honorer.

Que je puisse satisfaire et rendre fière.

Mon plus bel exemple ?

Que ma vie devienne la sienne.

Qu’il contrôle mon poids.

Qu’il choisisse mes tenues.

Qu’il définisse les règles.

Qu’il me punisse si je ne le satisfais pas.

Et si je devenais digne d’être sa soumise, je me sentirais heureuse d’arborer un corset de taille sous une robe légère en plein été aux yeux de tous et toutes.

Je sais que je peux agacer. Que le chemin est long et que j’en ignore beaucoup de choses.

Mais je sais une chose. Je peux être chienne parce que je suis déjà une salope.

Et demain, peut-être, si mon maître le veut, une pute.

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