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Elle a la fièvre, sans fièvre, le regard livide,
les yeux verts en-foncés
Quand je revins, Ange allait mal. Elle me chuchota quelle rechutait, descendait de nouveaux les alpages, ne men veux pas, quitte-moi glissait-elle entre ces lèvres pâles, je vais mal, je vais très mal, cest pas à cause de toi non, ce doit être à cause de la vie.
Plus abattue que moi. Nous nous serrâmes. De la voir ainsi je me sentis mieux, il fallait que je sois fort, que je néglige que son livre se vende un peu plus que le mien. Je regarde lAnge défaite, lendemain des fêtes. Celle que jaimais sucer en stick, mon impératrice de stuc, ailes marbrées, fesses cambrées, bêtise Cambray, couinait à mort en porte mal huilée, ah mais je vais te mettre de la vaseline! Elle chuchota quelle rechutait, descendait de nouveaux les alpages, ne men veux pas, quitte-moi glissait-elle entre ses lèvres
Je la regardais comme un chien écrasé. Un chien quon aimerait, écrasé. Ne pas être pitieur. Surnager au pire. Sommes dans le même radeau.
La prends dans mes bras, pour en tester le poids. Lourde, trop lourde, tu as les cuisses qui grossissent ma belle. Elle tremble. Elle a la fièvre, sans fièvre, le regard livide, les yeux verts en-foncés.

Elle est blême, fantôme souffrant de céphalées, cest dire. Son corps palpite fort, des gémissements sortent de ses lèvres, des gémissements désordonnés, ma lexicologue a la syntaxe qui flanche, lexico-grave.
Seffondre. Je la relève, pour tester comment elle retombe. Je la tiens et elle vacille. Son cil va. Déconnectée, empenaillée de mort, elle est à moi, sans défense, laide.
Tout à coup elle se détourne de moi, se précipice dans la salle de bain , se précipisse et vomit, puis ça continue tout le jour et toute la nuit, à ne plus rien vomir, à ne plus rien précipisser, à périr ensanglantée, précipice poissé. Du sang coule de toi. De la merde coule de toi mon amour.
- Pars, crie-t-elle dans un râle, râle-t-elle dans un cri, cathédrale-t-elle de la voix.
Pauvre carpette! presque morte! quai-je à faire de ton cri de souris. Je te tiens la main, chaude, fourrure de lapin, apeurée, humide.
Je suis décontenancé et là, de ton con tenancier et là,
Ténardier de ta tanière et toi, tout à coup, Cosette.
Je suis décontenancé et là, de ton con tenancier et là, Ténardier de ta tanière et toi, tout à coup, Cosette.
Tu vas mieux, puis ça recommence. Mange un peu et ça recommence, toujours vague impossible qui cherche à sextirper de toi, apostrophe de cri. Deux jours, trois jours. Il fait beau dehors. On est cloîtré. Toi, à ton mal. Moi, à ta main. Décontenancé et là. De ton con Ténardier. Personne pour faire le ménage. Salope, bouge donc!
Tu ne veux voir personne. Comment fais-je pour te trouver belle, toi la moche, la détrônée?
- Belle, tu veux rire?
- Non pas rire, je te désire, je te fruits confits avec la queue et tout, croquer dans ton armagnac.
On est sur la terrasse. La diarrhée te reprend, dia-ré bémol que tes selles, bête galopante dans tes entrailles gousses. Tu vas pour partir. Je te retiens.
- Non!

Je te retiens, tu ne peux plus te retenir, ton non sest abîmé en vain dans une fleur, tu taccroupis que tout sur la terrasse, fais à toute vitesse glisser ton slip le long de tes cuisses, pas grosses non je tai mentie, je tai torticolis pour le plaisir acide de te cracher, de te cracher de moi ô noyau avant de te resucer. Le slip a crissé, ça sort maintenant de toi la merde en flots, la merde liquide se noue au slip que tu nas pas baissé tout à fait assez vite, lente, nulle ma chérie! Tu halètes accroupie, tu trembles accroupie, je caresse tes cuisses accroupie je tembrasse accroupeton tu dis que je tembarrasse accroupetasse je ne peux mempêcher de tembrasser de tant brasser.
Tu tombes dans le boueux excrémen-ciel
Je bande et je taime. Je bande et je taime, bis répétita, bis rebite tu as. Tu tombes en arrière, tombe dans la fiente, dans le boueux excrémen-ciel. Il y en partout sur toi, je te retourne, je te caresse, tu vomis sur le sol, je tembrasse te lèche tu vomis te colles à moi, je défais ton corsage je défie ton corps sage je des fées ton corps nage, tes seins blancs apparaissent, mirradient, tu tombes sous mon petit poids, tu trombes deau, de merde, sur tes seins, vomis, je te caresse les cheveux tes cheveux merdeux qui puent je les caresse.
Encore la diarrhée lave te brûle les berges qui rougeoient, tu râles, tu bronzes, tu rhâles, bonzes, incendie de toi dis-tu, mettre lallumette dans ta lune muette avec tes petits cris qui te lEve la luette, jen lève mon bitoniau, jenlève mon pantalon, le désespoir tarc-boute les lèvres, jy engouffre ma béate bate bite de toi, tu écartes à peine le nâcre de tes dents et suce, mécanique, vaginistique. Tu souffres, je te sens souffrir, tendue, tu suces pourtant lopium que je te propose. Tu hurles dans tes yeux exorbités, exode bitée, caravane, chamelière, tu fuis, et suce, lallumette tattise, hein Sendie?

Je taime, je te pâte à modeler dans mes bras, je taime raie au beurre noir, comme tu le veux, sans respect, sans écart, je serai ton bâton de feu et tant pis si tu te calcines en ty raccrochant, tu sauras pourquoi tu as mal et cette douleur là, posée, écrite, raisonnable, atténuera lautre, je taime, je taime, je pousse plus fort, je housse sur ton auto pour ne pas que la poussière tégratigne la carosserie, je taime je te trépasse cest le même mot, je te très passe, je passe très fort une deuxième couche puis une troisième, tu vomis encore, régurgites tes leçons, mes lèvres font bâillon à ces rots, en vrac! de bile! essayent darrêter le déluge hoquetant et plus, le déversement biliaire, il roule autour de tes lèvres, jen lape, cest ta semence pourrie qui coule dans le chenal de tes commissures, tout au long de ton cou, et aussi du mien. Nous sommes dans la même galère de dégueulis, le même lac merdeux, nos doigts sont accrochés par leurs branches pourries, tes yeux se braquent dans mes yeux, pauvrette, ils nont déclats que ceux de tes larmes, chosette, bicyclette rouillée, je te défonce le tiroir-caisse sans gloire, tu me donnes tout sans gloire et les doigts accrochent les doigts.
Ne gemmit pas mon diamant, suce!
Tes bras menserrent, ma bite encore, forte, mat de bateau, mat de misaine, les tempêtes peuvent souffler ma bite est là, incorruptible, insubmersible, accroche-toi ma belle, suce là cest la dragée, baptise-toi à son hostie, tu vomis et suces, tu vomis et suces, alternativement, je taime, vouloir te détruire non, te soutenir, suce venir à tes besoins.
- Tue-moi!
Cri de guenon. Si tu nas que ça à dire tais-toi, ne gémit pas, ne gemmit pas mon diamant, suce!
Seffondre, meffondre, fondre en toi, en elle, à tire daile, à tire-toi, dans notre boue cacochyme, roulée dans ta merde tu es un superbe Golem des juifs, aimer cest détruire parait-il, je ne crois plus, je deviens humaniste, hume onaniste, suce venir oui, dans mes bras petite loque, petite loutre, taimer plus fort que la raison, quand je te détruis cest toujours Aragon qui parle, tu suces, a mal, chie encore sur le parterre, cest que ton beau cul en contient, continent incontinent.
- Mais ça ne finira donc pas...
Tu pleures, ça saccade salé au bord ourlé de tes paupières, je langue un peu les perles de pleurs, te lange lanus tu ny comprends rien, sous mon doigt encore une vague de caca ô, boisson des dieux aztèques, tu ne réponds plus, co-pilote morte, je men fous ma belle, je me place bien derrière, je me colle à toi, je la gage à toi, lengage hangar égare à toi, profond, je te la mets au fond de ton con, mes bras tenvahissent, je te hisse, te trisse, je complice dans ta lice chaude et AH! ton cri me plante lamour dans les tympans.
Tu pleures, tu pleuregibecières salopeaccroupie avachie à terre dans le flot bourbeux. Mon sexe sagite puis rentre de nouveau dans ton con sali comme un chien batard dans la niche souillée dun riche. Cest doux, cest moite. Poisseux. Je suis en toi, tu râles, je suis bien, tu vas mourir, tu vas molle rire, et moi je jouis. Je te serre dans mes bras. Petite fille cajoleuse, cage voleuse, tu taccroches, veux encore que je te tue. Délicieuse.
- Cest trop dégoûtant tout ça.
Je tembrasse. Tu te laisses faire. Te laisse pétrir. Tu tenfuis vers les W.C., te penches tépenches sur la cuvette pour encore y mirer tes spasmes et moi, de te voir courbée dy entrevoir Courbet, jen ai tellement envie que je te rentre encore et en corps dans le cul.
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